Aujourd'hui, presque tous les jardinier utilisent un tuteur pour cultiver de meilleures plantes. Ce support soutient en effet les fleurs, les légumes et les arbres. Ajustable selon les besoins, il n’existe aucune contrainte d’installation. Envie de comprendre le bon fonctionnement de ce matériel avant d’en acheter ?
Voici un guide répondant à toutes vos questions.
Le tuteur, c’est un support boostant la croissance des végétaux. Composé d’un matériau robuste, tel que le bois, le bambou, le métal ou encore le plastique, il dure dans le temps. Existant en plusieurs modèles, le choix dépend de la zone d’habitation ainsi que le type de plante à renforcer.
Voici les 2 principales utilités d’un tuteur:
L’usage du tuteur permet de guider les tiges pour obtenir des rendements à la hauteur de vos attentes. Pratique pour cueillir plus de fruits et légumes.
En donnant à vos plantes la capacité de se développer vers le haut, vous gagnerez de l’espace.
Notez que le tuteur serait favorable pour le développement de vos végétaux durant les premières années. La raison ? Selon plusieurs études, les racines des arbres se révèlent sensibles pendant cette période. Un soutien optimal s’impose donc pour qu’elles s’ancrent aisément et s’adaptent aux caractéristiques du sol.
Sur le marché actuel, il est possible de se procurer des modèles multi-podes, conçus spécifiquement pour les jeunes herbacées. Ils évitent les déracinements et les pousses qui se passent de travers.
Question esthétisme, la présence de ce matériel apporte de l’élégance. Cela capte l’attention, puis rend le visuel plus volumineux.
Le tuteurage ne semble pas indispensable pour toutes les plantes, seulement pour certaines espèces dont les feuilles sont assez lourdes. À recommander pour les dahlias, les hibiscus, tournesols, clématites, glycines…
Si vous disposez d’arbres aux tiges souples qui tombent facilement à terre, privilégiez cette technique. C’est par exemple le cas des tournesols. Le but consiste à conserver la « bonne santé » des végétaux, tout en rendant le jardin uniforme à tout moment.
Voulez-vous vous lancer dans un projet de tuteurage pour vos plantes ? Retenez d’abord les règles à respecter. L’installation du support doit s’effectuer au bon moment. Trop tard ou trop en avance, le processus risque de nuire à leur croissance.
Le mieux est de s’y mettre le jour de la plantation pour les jeunes arbres. Posé directement dans le trou avant d’y placer la graine, le tuteur promet de la stabilité. Pour les plantes déjà existantes, il vaut mieux accompagner l’emplacement du matériel avec un treillage.
Concernant les légumes, les jardiniers professionnels conseillent la pose du tuteur avant celle des plantes. Ici, il faut éviter toute détérioration des racines. Une astuce efficace pour les tomates, dont les branches ont tendance à se casser une fois les fruits mûrs.
Si vous envisagez une récolte abondante, mettez les tuteurs lorsque les premières feuilles apparaissent.
Face aux nombreuses offres proposées par les fabricants, la sélection d’un tuteur varie en fonction des besoins. Voici les 4 formes les plus courantes:
La technique la plus connue pour le tuteurage des plantes est l’installation d’un piquet dans le sol. Il faut le serrer à mi-hauteur de l’arbre grâce à un cordonnet.
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Pour des rendus plus esthétiques, c’est la voie la moins fiable. Afin que votre tuteur soit mis en place avec discrétion, mettez-le autour de la plante. Cette dernière va masquer le matériel en grandissant.
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Quoi qu’il en soit, pour vous épargner les entretiens réguliers, assurez-vous d’acquérir le bon tuteur. Si possible, recherchez un modèle solide qui résiste aux intempéries et qui reflète votre style. Équipez-vous en même temps d’attaches de qualité, en fibres naturelles et souples.
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Tout dépend de l’espèce que vous allez cultiver. Conformez-vous toujours à vos exigences.
Si le tuteur devient aujourd’hui essentiel pour la maturation des plantes, c’est parce qu’il leur apporte de l’équilibre et de la protection. Néanmoins, la mise en œuvre de ce projet ne semble pas si facile, car dès le choix à l’installation, il y a des normes à suivre.