La mygale de Provence fascine, intrigue, passionne les spécialistes comme les amateurs. Pourtant non vénéneuse et de taille normale, cette mygale présente des caractéristiques très spéciales qui attise notre curiosité.
Aspect | Description | Détails |
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Caractéristiques physiques | Petite taille, poils hérissés | En moyenne dix fois plus petite que les mygales sud-américaines |
Habitat et répartition | Présente en Europe | Notamment en France, Italie, Portugal, Suède, surtout en Bretagne |
Comportement et dangerosité | Non venimeuse, discrète | Piqûre douloureuse mais non mortelle, agressive uniquement pour protéger ses œufs |
Vêtus de poils hérissés tel un animal en colère et de grosses pâtes, la mygale de Provence se remarque aussi par sa petite taille, seulement quelques centimètres, tout comme sa consoeur la mygale de Narbonne.
Et si ces quelques centimètres vous semblent déjà grands, sachez que la mygale de Provence est en moyenne dix fois plus petite que les mygales sud-américaines, par exemple.
Les mygales de Provence mâles sont généralement plus petites que les femelles, ces dernières atteignant des tailles légèrement supérieures, ce qui est courant chez les arachnides. Les mâles arborent également des pattes plus fines et des corps plus élancés comparés aux femelles plus trapues.
La coloration de la mygale de Provence varie du brun foncé au noir, avec des nuances plus claires sur l'abdomen et les pattes. Ces couleurs sombres lui permettent de se camoufler efficacement dans son environnement naturel, principalement constitué de terrains rocheux et de broussailles.
En termes de comportement, cette mygale est plutôt discrète et préfère éviter les confrontations, utilisant ses poils urticants comme moyen de défense en cas de danger.
La mygale de Provence ne se trouve pas qu’à un seul endroit sur le globe. De par ses caractéristiques, elle se maintient à certains climats. On la retrouve beaucoup en Europe dans des pays comme la Suède, le Portugal, l’Italie et bien évidemment la France. Même si son nom ne l’indique pas forcément, c’est en Bretagne que cette espèce de mygale est la plus présente sur le territoire français.
Leur patte d’une taille conséquente leur permet facilement d’attraper ses proies. Les petites épines coincées dans leurs pattes en font de redoutables chasseuses. Elles raffolent d’insectes, de criquets, de scarabés mais aussi d'araignées.
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Malgré ce panel bien étoffé, les mygales de Provences ne sont pas réputées pour être des chasseurs assoiffés de sang. Elles sont la plupart du temps discrètes et attendent la tombée de la nuit pour partir se nourrir. Cela leur permet de garder une certaine tranquillité et d’éviter des prédateurs qui pourraient facilement s’en prendre à elles.
C’est lors de l’automne que la mygale de Provence se reproduit. À la tombée de l’été, les mâles quittent peu à peu leur toile, leur nid à la recherche de femelles pour se reproduire.
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Ces derniers décèdent après s'être accouplés. La femelle conserve donc les sacs d'œufs et va attendre l’éclosion qui aura lieu l’été suivant, soit un peu moins d’un an de fécondation. Après l’éclosion, les femelles ne laissent pas leur progéniture et les accompagnent généralement pendant encore un an, si elles survivent.
La mygale de Provence n’est pas venimeuse mais sa piqûre reste très douloureuse. Cela peut causer d'autres dommages chez certaines personnes. Il est conseillé de se renseigner rapidement auprès d’un médecin ou de se rendre aux urgences si la morsure s’aggrave. La mygale de Provence est une espèce très peu agressive. Elle le sera uniquement si elle considère que ses œufs sont en danger.
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Vous n’en croiserez peut-être jamais dans votre vie mais vous savez maintenant qu’elles sont là ! Comme nous pouvons le voir, c’est une espèce non venimeuse et peu agressive, inutile de paniquer si vous en apercevez simplement une.
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Cela reste une espèce rare et surtout sur le sol français. Il est donc important de la protéger pour ne pas altérer la biodiversité.