Votre olivier a pris des proportions gigantesques et vous ne savez plus comment le gérer ? Peut-être a-t-il été négligé pendant des années et ressemble maintenant à une masse de branches enchevêtrées ? La taille sévère peut sembler radicale, voire effrayante, mais rassurez-vous : l'olivier fait partie des arbres les plus résistants qui existent. Cette capacité de régénération exceptionnelle lui permet de repartir même après une coupe drastique. Reste à savoir comment procéder sans tuer votre arbre et quelle repousse attendre après cette intervention musclée.
Les choses à retenir sur la taille sévère d'un olivier
| Point clé | L'essentiel |
|---|---|
| ✅Résistance | Olivier supporte taille drastique 70-80% volume - Repousse même de souche - Mature +10 ans mieux que jeune |
| 📅Période idéale | Fin hiver (mars-début avril) avant redémarrage végétation - JAMAIS gel, été ou automne |
| ✂️Technique | Garder 3-4 charpentières principales - Coupe nette au-dessus bourgeon - Mastic sur plaies +3cm |
| 🌱Repousse | Bourgeons 4-6 semaines - Floraison 2-3 ans - Forme finale 3-4 ans - Production normale 3-5 ans |
| ⚠️Erreurs fatales | Tailler arbre fraîchement planté, tout couper même hauteur, oublier engrais, laisser tous rejets, retailler trop vite |
| 💧Soins post-taille | Arrosage 1-2x/semaine, engrais azoté, paillage 10cm, surveiller parasites, protéger gelées tardives |
Oui, l'olivier tolère parfaitement les tailles séveres. Cet arbre millénaire a traversé les siècles en supportant toutes sortes de traitements, parfois brutaux. Sa résilience légendaire lui permet de repartir de la souche même après avoir été coupé presque à ras. Cette robustesse s'explique par son système racinaire puissant et sa capacité à produire de nouvelles pousses partout sur son bois.
Les oliviers centenaires subissent régulièrement des tailles de rajeunissement sévères dans les oliveraies méditerranéennes. Les oléiculteurs n'hésitent pas à supprimer 70 à 80% du volume de certains sujets pour leur redonner vigueur et productivité. Ces arbres repartent systématiquement avec une énergie renouvelée, prouvant leur extraordinaire vitalité.
La zone cambiale de l'olivier reste active même sur du très vieux bois. Contrairement à d'autres espèces qui ne repoussent que sur les jeunes branches, l'olivier produit de nouveaux bourgeons sur des troncs de plusieurs décennies. Vous verrez apparaître des rejets vigoureux directement sur les grosses charpentières ou même sur le tronc principal.
Cette tolérance exceptionnelle s'accompagne toutefois de quelques conditions. Un olivier en bonne santé, bien enraciné et vigoureux supportera mieux l'épreuve qu'un sujet malade, déjà affaibli ou récemment planté. L'âge joue aussi un rôle : un olivier mature de plus de 10 ans réagit mieux qu'un jeune plant de trois ans.
Les oliviers cultivés en pot montrent une résistance légèrement inférieure. Leurs racines confinées limitent leurs réserves énergétiques. Une taille sévère reste possible mais demande davantage de précautions et un suivi rigoureux de l'arrosage et de la fertilisation pendant la phase de repousse.

Un olivier complètement déstructuré nécessite parfois une remise à zéro totale. Les branches partent dans tous les sens, se croisent, s'enchevêtrent au point que toute taille d'entretien normale devient impossible. La seule solution consiste à repartir sur de bonnes bases en coupant sévèrement.
Le rajeunissement d'un vieil olivier justifie aussi cette intervention radicale. Avec le temps, l'arbre se dégarnit à l'intérieur, les branches s'allongent démesurément et la production d'olives diminue. Une taille drastique stimule le départ de nouvelles pousses vigoureuses qui redonneront de la densité au feuillage et relanceront la fructification.
Certains oliviers souffrent de maladies ou de parasites qui nécessitent l'élimination de grandes parties de l'arbre. La verticilliose, le chancre ou une invasion massive de cochenilles peuvent condamner des branches entières. Mieux vaut tout couper et permettre à l'arbre de repartir sainement plutôt que de garder du bois malade qui contaminera les nouvelles pousses.
Un olivier devenu trop volumineux pour son emplacement demande aussi une réduction importante. Vous avez planté ce petit sujet il y a quinze ans et maintenant il cache toute la façade de votre maison. Une taille d'entretien classique ne suffira pas à résoudre le problème, seule une coupe sévère ramènera l'arbre à des proportions acceptables.
Les oliviers transplantés nécessitent souvent une taille importante pour compenser la perte racinaire. Quand vous déplacez un olivier mature, une partie des racines reste inévitablement dans l'ancien trou. Réduire drastiquement le volume aérien rééquilibre l'arbre et lui permet de reprendre plus facilement.

La fin de l'hiver représente le moment idéal pour cette intervention. Visez mars ou début avril, juste avant le redémarrage de la végétation. À cette période, l'olivier sort de sa dormance hivernale et mobilise toute son énergie pour produire de nouvelles pousses. Les plaies cicatrisent rapidement grâce à la montée de sève.
Évitez impérativement de tailler pendant les périodes de gel. L'olivier résiste au froid mais les tissus fraîchement coupés restent vulnérables aux températures négatives. Une gelée tardive sur un arbre fraîchement taillé peut provoquer des nécroses importantes et compromettre la repousse. Attendez que les dernières gelées soient définitivement passées.
La période estivale ne convient absolument pas à une taille sévère. Les fortes chaleurs et le manque d'eau stressent déjà l'olivier. Lui retirer en plus la majeure partie de son feuillage pourrait le faire mourir de soif. L'arbre transpire beaucoup moins avec son feuillage réduit, mais il mobilise énormément d'eau pour cicatriser et produire de nouvelles feuilles.
L'automne se révèle également inapproprié pour ce type d'intervention. Les nouvelles pousses qui apparaîtraient après la taille n'auraient pas le temps de s'endurcir avant l'hiver. Ces jeunes tiges tendres gèleraient à la première vraie gelée, affaiblissant inutilement l'arbre. Mieux vaut patienter jusqu'au printemps suivant.
Si votre olivier perd actuellement beaucoup de feuilles et semble souffrir, attendez qu'il récupère avant de le tailler sévèrement. Comprenez d'abord pourquoi votre olivier perd ses feuilles et réglez le problème. Tailler un arbre déjà affaibli pourrait lui donner le coup de grâce.
Commencez par observer votre olivier sous tous les angles. Identifiez les trois ou quatre charpentières principales que vous souhaitez conserver. Ces grosses branches formeront la structure de base de votre arbre rajeuni. Choisissez-les bien réparties autour du tronc pour obtenir un port équilibré et harmonieux.
Utilisez une scie d'élagage bien affûtée pour les grosses sections. Un sécateur ne suffira pas pour couper des branches de plusieurs centimètres de diamètre. La coupe doit être nette et franche pour favoriser une cicatrisation rapide. Une coupe écrasée ou déchiquetée crée des zones de pourriture et ralentit la guérison.
Coupez chaque charpentière à la longueur voulue en respectant quelques principes. Taillez toujours juste au-dessus d'un départ de branche secondaire ou d'un bourgeon. Cette coupe en "tire-sève" permet à l'arbre de repartir immédiatement sur un œil existant. Une coupe en plein bois sans ramification oblige l'olivier à former de nouveaux bourgeons, processus plus lent.
Supprimez ensuite toutes les branches secondaires mal placées, mortes ou trop faibles. Ne gardez que les ramifications bien orientées vers l'extérieur. Vous pouvez éliminer jusqu'à 80% du volume total de l'arbre lors d'une taille de rajeunissement extrême. Cela semble radical mais l'olivier supportera parfaitement ce traitement.
Voici les coupes à réaliser systématiquement lors d'une taille sévère :
Terminez en nettoyant toutes les petites branches et brindilles qui encombrent le centre. L'objectif consiste à créer une structure aérée où la lumière circule librement. Un olivier bien taillé doit laisser passer le regard à travers son feuillage, comme le dit l'adage provençal : "un oiseau doit pouvoir voler à travers sans se brûler les ailes."

Désinfectez vos outils entre chaque coupe importante. L'alcool à 70% ou l'eau de Javel diluée éliminent les spores de champignons et les bactéries. Cette précaution simple évite de propager des maladies d'une branche à l'autre. Les oliviers résistent bien aux pathogènes mais mieux vaut prévenir que guérir.
Protégez les grosses plaies avec un mastic cicatrisant adapté aux arbres fruitiers. Cette pâte protège le bois nu des intempéries et des parasites pendant la cicatrisation. Appliquez-la généreusement sur toutes les coupes dépassant 3 centimètres de diamètre. Les petites sections peuvent cicatriser naturellement sans protection.
Évacuez immédiatement tous les déchets de taille loin de l'arbre. Les tas de branches au pied deviennent des nids à parasites et à champignons. Broyez-les pour le compost ou portez-les à la déchetterie. Si vous suspectez une maladie, brûlez impérativement les branches atteintes pour éviter toute contamination.
Ne taillez jamais un olivier en plein soleil par une journée caniculaire. Préférez une matinée fraîche ou une journée nuageuse. Les plaies exposées au soleil brûlant peuvent littéralement cuire et se nécroser. L'arbre met alors beaucoup plus de temps à cicatriser correctement.
Gardez toujours des proportions cohérentes entre le volume racinaire et la partie aérienne. Un olivier en pleine terre supporte une taille plus drastique qu'un sujet en pot dont les racines sont limitées. Adaptez l'intensité de votre taille à la capacité de récupération de votre arbre.

Les premiers signes de repousse apparaissent généralement quatre à six semaines après l'intervention. Vous verrez d'abord de minuscules bourgeons verts émerger le long des charpentières conservées. Ces petits points verts grossissent rapidement pour former de jeunes pousses vigoureuses qui peuvent gagner plusieurs centimètres par jour.
L'olivier produit souvent une multitude de rejets à partir du tronc et des grosses branches. Ne paniquez pas face à cette explosion de verdure, c'est parfaitement normal. L'arbre réagit à la taille en mobilisant toutes ses réserves pour reconstituer rapidement son feuillage. Vous devrez ensuite sélectionner les meilleures pousses et supprimer les autres.
La première année, ces nouvelles branches poussent de façon anarchique dans toutes les directions. Elles cherchent la lumière et tentent de reconstituer un volume de feuillage suffisant pour la photosynthèse. Laissez-les se développer librement pendant cette phase, l'arbre a besoin de toute cette végétation pour refaire ses réserves.
La floraison reprend généralement dès la deuxième ou troisième année après la taille sévère. Les premières pousses restent souvent stériles, concentrées sur la croissance végétative. Puis progressivement, l'olivier retrouve son équilibre et recommence à produire des olives. La production atteint son niveau normal au bout de trois à cinq ans.
La forme finale de votre olivier se dessinera en trois à quatre ans. Vous devrez guider cette reconstruction par des tailles légères d'entretien annuelles. Sélectionnez les branches bien placées, supprimez les gourmands trop vigoureux et maintenez une structure aérée. Apprenez quand tailler un olivier pour optimiser ces interventions d'entretien régulières.
Ne taillez jamais un olivier fraîchement planté de façon drastique. L'arbre vient de subir le traumatisme de la transplantation et doit d'abord s'enraciner solidement. Attendez au minimum trois ans avant d'envisager une taille sévère. Un jeune olivier mal enraciné peut mourir si vous lui retirez trop de feuillage d'un coup.
L'erreur classique consiste à couper toutes les branches au même niveau, créant une sorte de "pommeau de canne". Cette taille en têtard convient aux saules mais pas aux oliviers. Variez les hauteurs de coupe pour obtenir un port naturel et élégant. Les charpentières doivent s'étager à des niveaux différents.
Beaucoup oublient de nourrir leur olivier après une taille sévère. L'arbre a besoin d'énergie pour produire toutes ces nouvelles pousses. Apportez un engrais organique riche en azote au printemps pour soutenir la reprise végétative. Sans apport nutritif, la repousse sera lente et faible.
Ne laissez jamais tous les rejets se développer anarchiquement. Dès la première année, commencez à sélectionner les meilleures pousses et supprimez les autres. Garder tout crée un fouillis improductif qui retarde la mise en forme de l'arbre. Choisissez trois à cinq branches bien placées par charpentière et éliminez le reste.
L'impatience tue plus d'oliviers que l'ignorance. Après une taille sévère, vous devez accepter que votre arbre ressemble à un squelette pendant plusieurs mois. Résistez à la tentation de retailler trop vite pour "améliorer" l'aspect. Laissez faire la nature, l'olivier sait exactement quoi faire pour récupérer.
L'arrosage devient primordial pendant les premiers mois suivant la taille. Un olivier taillé sévèrement transpire moins mais consomme beaucoup d'eau pour cicatriser et produire de nouveaux tissus. Maintenez le sol frais sans le détremper, en arrosant profondément une à deux fois par semaine selon la météo.
Apportez un bon engrais complet au moment du redémarrage de la végétation. Privilégiez un engrais organique riche en azote pour stimuler la croissance du feuillage. Une poignée de corne broyée au pied de l'arbre ou du compost bien mûr fournissent les nutriments nécessaires sans risquer de brûler les racines.
Paillez généreusement le pied de votre olivier pour maintenir l'humidité du sol et limiter la concurrence des mauvaises herbes. Une couche de 10 centimètres de broyat de branches, de paillettes de lin ou d'écorces protège les racines et enrichit progressivement le sol. Dégagez légèrement le collet pour éviter les pourritures.
Surveillez attentivement l'apparition de parasites sur les jeunes pousses tendres. Les pucerons, cochenilles et autres insectes adorent ces tissus gorgés de sève. Intervenez rapidement avec un traitement bio au savon noir si vous constatez une infestation. Les jeunes feuilles se déforment facilement et mettent du temps à récupérer.
Protégez votre olivier des gelées tardives pendant la première année suivant la taille. Les nouvelles pousses restent sensibles au froid jusqu'à ce qu'elles s'endurcissent. Un voile d'hivernage posé sur les branches lors des nuits glaciales peut sauver toute la repousse. Retirez-le dès que les températures remontent.
Soyez patient et observateur. Prenez des photos régulières pour constater l'évolution de votre olivier. Cette documentation vous aidera à comprendre la dynamique de repousse et à intervenir au bon moment pour guider la formation de votre arbre. La satisfaction de voir renaître un olivier sévèrement taillé vaut vraiment ces quelques années d'attente.
La taille sévère d'un olivier n'a rien d'une opération suicide. Cet arbre robuste possède des capacités de régénération qui défient l'entendement. Avec la bonne technique, au bon moment et les soins appropriés, votre olivier repartira de plus belle et retrouvera sa splendeur en quelques années.
Cette intervention drastique peut même redonner une seconde jeunesse à un vieux sujet fatigué. Alors n'ayez pas peur de sortir votre scie et de remodeler votre olivier, il vous remerciera par une vigueur renouvelée et une floraison généreuse. La patience reste votre meilleure alliée dans cette aventure de régénération végétale.
Le tarif varie de 150 à 600 euros selon la taille de l'olivier et l'accessibilité. Un petit olivier de 2 à 3 mètres coûte 150 à 250 euros, un sujet moyen de 4 à 6 mètres entre 300 et 450 euros, et un grand olivier centenaire dépasse facilement 500 à 800 euros. Ces prix incluent généralement la taille, l'évacuation des déchets et l'application de mastic cicatrisant. L'intervention dure 2 à 6 heures selon la complexité. Demandez plusieurs devis et vérifiez que l'élagueur possède une assurance décennale. Un professionnel expérimenté respectera la morphologie naturelle de l'olivier et évitera les coupes disgracieuses.
Non, absolument déconseillé de retailler sévèrement l'année suivante. L'olivier a besoin de 3 à 5 ans minimum entre deux tailles drastiques pour reconstituer ses réserves énergétiques. Retailler trop tôt épuise complètement l'arbre qui finira par dépérir ou mourir. Après une taille sévère, contentez-vous de tailles d'entretien légères les années suivantes pour guider les nouvelles pousses. Supprimez uniquement les gourmands mal placés et les branches qui déséquilibrent la silhouette. Cette patience permet à l'olivier de retrouver progressivement son équilibre et sa capacité de production. Un arbre stressé à répétition perd sa vigueur et devient vulnérable aux maladies.
Oui, la reprise est nettement plus lente et délicate pour un olivier en pot. Les racines confinées limitent les réserves disponibles pour produire de nouvelles pousses. Réduisez l'intensité de la taille de 30 à 40% par rapport à un sujet en pleine terre. Un olivier en pot taillé trop sévèrement peut stagner pendant 2 à 3 ans avant de vraiment repartir. Rempotez dans un contenant plus grand juste après la taille pour donner de l'espace aux racines. Doublez la fréquence d'arrosage et d'apports d'engrais pendant la phase de repousse. La prudence s'impose davantage avec les oliviers cultivés en bac qu'avec ceux enracinés librement dans le sol.
Le bois d'olivier coupé offre plusieurs possibilités de valorisation intéressantes. Les grosses branches saines (plus de 10 cm de diamètre) font un excellent bois de chauffage après séchage de 18 à 24 mois, avec un pouvoir calorifique supérieur au chêne. Les artisans tourneurs recherchent ce bois pour créer des objets (saladiers, planches à découper) et paient parfois 20 à 50 euros la belle bille. Les branches moyennes se broient pour le paillage mais attention, le broyat d'olivier se décompose très lentement (3 à 5 ans). Évitez de brûler le bois vert qui produit beaucoup de fumée. Les petites branches fines partent au compost mélangées à d'autres végétaux pour équilibrer.
Surveillez ces signes alarmants après 8 à 10 semaines sans repousse : écorce qui se décolle facilement du tronc, bois qui devient spongieux sous la pression, absence totale de bourgeons verts sur les branches conservées, noircissement progressif du bois coupé. Grattez légèrement l'écorce avec l'ongle : si la couche sous l'écorce est brune et sèche au lieu de verte et humide, la branche est morte. Un olivier moribond présente aussi des fissures longitudinales sur le tronc et un dessèchement généralisé. Si aucun bourgeon n'apparaît après 12 semaines malgré des arrosages réguliers, l'arbre est probablement condamné. Tentez une dernière chance en coupant encore plus bas pour stimuler un départ depuis la souche.
Oui, dans certains cas la taille sévère nécessite une autorisation préalable. Les oliviers classés "arbres remarquables" ou situés dans un périmètre protégé (monument historique, site classé) exigent systématiquement un accord de la mairie ou de l'architecte des bâtiments de France. Certaines communes méditerranéennes protègent tous les oliviers centenaires par arrêté municipal. Renseignez-vous au service urbanisme avant toute intervention drastique sur un sujet ancien. Les amendes varient de 750 à 30 000 euros selon la gravité et le classement de l'arbre. Pour un olivier ordinaire dans votre jardin privé, aucune formalité n'est requise. Mieux vaut perdre une heure de renseignements que risquer une sanction lourde pour destruction d'un patrimoine végétal protégé.
Pour un olivier de 2 à 3 mètres taillé sévèrement, apportez 30 à 50 litres d'eau par semaine répartis en 2 arrosages. Un sujet de 4 à 6 mètres nécessite 60 à 100 litres hebdomadaires. Les grands oliviers de plus de 7 mètres demandent 100 à 150 litres par semaine pendant les 3 premiers mois suivant la taille. Arrosez en profondeur au pied plutôt qu'en surface pour encourager l'enracinement profond. Adaptez ces quantités à la météo : doublez en période caniculaire, réduisez de moitié si pluies régulières. Vérifiez l'humidité du sol à 20 cm de profondeur avec un bâton avant chaque arrosage. Un sol constamment détrempé provoque le pourrissement des racines, aussi néfaste que la sécheresse pour un olivier en phase de récupération.
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